TRANSITION NUMÉRIQUE - INNOVATION - COMPÉTITIVITÉ

Design thinking : les mutations du travail.

 

En renouvelant notre partenariat avec la Biennale Internationale Design de Saint-Etienne, Adista contribue à la réflexion indispensable sur les mutations du travail et de l’emploi pour favoriser l’indispensable bienveillance.

 

Les grands changements, ceux qui modifient profondément et durablement la société sont très rares. Les guerres, les grandes inventions, les révolutions économiques bouleversent notre monde et laissent une empreinte indélébile sur notre façon de vivre et de penser.

 

La transformation numérique dans laquelle nous sommes plongés en ce moment en fait partie. C’est une révolution, non seulement d’un point de vue technologique, mais surtout parce qu’elle modifie nos comportements, notre façon de fonctionner, de communiquer, de vivre.

Dans les mutations actuelles en cours, le travail est au cœur des préoccupations. L’impact sur nos modes de vies et conditions de travail est important.

Acteur de la transition digitale des entreprises françaises, Adista permet l’innovation sans investissement, pour des entreprises plus collaboratives, mieux sécurisées, digitales et humaines.

En renouvelant notre partenariat avec la Biennale Internationale Design de Saint-Etienne, Adista contribue à la réflexion indispensable sur les mutations du travail et de l’emploi pour favoriser l’indispensable bienveillance.

 

 

Une connaissance plus accessible au plus grand nombre.

Avant, hier seulement, le manager était le détenteur du savoir. La connaissance et les directives pour le fonctionnement de l’entreprise descendait du sommet vers la base.

Aujourd’hui, la génération Y (pour « Why ? ») réfute ce mode de fonctionnement. Ceux que l’on appelle les « digital natives » ont intégré dans leur mode de pensée l’accessibilité et la gratuité de la connaissance, grâce notamment à Internet et aux nouveaux outils d’information et de communication. Le savoir est à portée de clic, il est là, disponible. Il faut simplement apprendre à chercher de manière efficace et savoir trier le bon grain de l’ivraie dans la surabondance de contenus.

Fini la vision du travail vécu comme une simple obligation que l’on subit pour payer ses factures et « gagner sa vie ». Les Y ont compris que leur vie leur appartenait déjà et qu’ils n’avaient pas à la « gagner ». Plus qu’une carrière, ils recherchent des missions, des enjeux, des motivations, des moteurs.

Loin de se confiner au rôle de bon petit soldat qui exécute les ordres, ils trouvent tout naturel de proposer des choses, de tester, de se confronter pour évoluer. Suggérer des idées ou des innovations à son supérieur hiérarchique, à ses équipes, à ses collègues, être acteur du changement au cœur de l’entreprise, voilà comment le design thinking prend de plus en plus de place en entreprise.

C’est un modèle de société qui est remis en cause et cette (r) évolution a été permise par les nouvelles technologies et notamment Internet. On doit apprendre le « langage » du numérique comme on apprend à lire.

 

Le travail se réorganise naturellement

C’est cette évolution de notre mindset et de la connaissance qui induit un changement dans l’entreprise. L’arrivée du numérique dans le monde professionnel réorganise en profondeur notre rapport au travail et de nouvelles façons de travailler voient le jour.

En matière de temporalité d’abord. Le numérique accélère les échanges et réduit les délais et les distances. D’ailleurs, le sujet du télétravail apparaît de plus en plus souvent dans les médias car il correspond à un nouveau besoin. Pour les salariés d’abord qui y gagnent en confort (travailler sur son canapé), qualité de vie (éviter les heures de trajets, les bouchons, les problèmes de transport…) et en souplesse (horaires plus flexibles, plus de temps passé avec les enfants). Les entreprises y gagnent également avec des salariés plus impliqués, plus motivés et une économie de l’espace de travail nécessaire.

Les besoins des travailleurs salariés ou indépendants ont donné naissance à de nouveaux espaces de travail justement. Le co-working devient une pratique courant. On y partage un lieu, des bonnes pratiques, mais on y développe aussi son activité.

Des fablabs se développent et permettent de transformer les idées en objets ou en solutions qui seront utilisés dans un futur, plus ou moins proche, par chacun de nous. La France est une terre très fertile en matière de ces laboratoires chargés de booster l’innovation des grands groupes.

 

Vie privée et vie professionnelle : les frontières s’effacent.

Travailler chez soi, être doté d’un PC ou d’un téléphone portable professionnels, répondre à ses mails depuis sa voiture (à l’arrêt bien sûr) ou confirmer une commande depuis son lieu de vacances… Le temps de travail déborde de plus en plus sur la vie privée. Même si la Loi El Khomri, loi travail, a intégré dans son texte le droit à la déconnexion, les salariés trouvent plus d’avantages que de contraintes à pouvoir travailler de n’importe où.

On constate néanmoins que les usages numériques sont aujourd’hui plus avancés chez soi qu’au travail. Utiliser internet, communiquer via des messageries Over The Top… la technologie s’invite déjà chez soi, mais une étude de l’ARCEP démontre que les utilisateurs attendent le même niveau d’innovation sur leur lieu de travail. L’entreprise doit amorcer très rapidement son basculement dans le 3.0 afin d’avancer avec son époque et répondre aux besoins de ses collaborateurs et clients.

 

Le manager se doit d’être le catalyseur du changement.

Toutes ces innovations induisent un changement en profondeur des conditions de travail et c’est au manager de porter, d’incarner cette transformation. En effet, pour amorcer le changement de l’entreprise, le manager doit se transformer soi-même et faire évoluer sa façon de penser.

Ces valeurs de changement d’état d’esprit doivent être portées par les encadrants qui les transmettront à leurs équipes qui, elles-mêmes, les intégreront dans leur manière de fonctionner au quotidien : observer les usages et les non-usages, tester tout ce que l’on fait afin de repérer les points bloquants, travailler en transversalité avec tous les acteurs concernés d’un bout à l’autre de la chaîne, libérer la créativité en développant ou en laissant s’exprimer d’autres formes d’intelligences.

 

L’agilité du manager, donne l’impulsion à celle de ses collaborateurs. Plus qu’un dirigeant, il devient un coach, un leader, un moteur. Il/elle doit intégrer ce changement de paradigme dans notre société qui est dominée par l’expérience. Et le transformer en état d’esprit.