TRANSITION NUMÉRIQUE - INNOVATION - COMPÉTITIVITÉ

Vers une maîtrise de l’empreinte environnementale des Datacenters [Acte 1]

Une récente étude GreenPeace pointe du doigt la consommation en énergie des datacenters. Le secteur informatique représenterait en effet désormais à lui seul 7% de la consommation mondiale d’électricité. Et avec l’explosion des données –mails, posts, blogs, stockage de photos, etc.-, et du nombre d’utilisateurs, cette part va croître très rapidement.

Un impact énergétique associé à un principe de mutualisation
Il est donc important que les acteurs du numérique s’engagent, pour certains, poursuivent, pour d’autres, dans les énergies renouvelables pour limiter leur impact énergétique.  Il faut toutefois noter que si les datacenters sont énergivores, « la consommation est moins élevée que si chaque entreprise gardait ses machines chez elle. » précise Gilles Caumont, Président d’Adista. Le principe même de datacenter induit en effet des notions d’optimisation, de mutualisation qui divisent par 5 voire par 10 la consommation effective. « Un data center ça consomme beaucoup mais beaucoup moins que si il n’y en avait pas« , ajoute-t-il.

Des solutions pour rendre l’impact maîtrisable
Les datacenters ne sont donc pas les grands responsables de cette explosion de la consommation en énergie du secteur informatique, mais il n’en est pas moins essentiel de limiter cet impact. Les entreprises doivent mettre en place, et c’est bien ce que souligne l’étude GreenPeace, des solutions pour réduire l’empreinte écologique de leurs centres de données. Prenons l’exemple d’Adista. L’entreprise a atteint une optimisation de sa consommation d’énergie particulièrement efficace au niveau de son Datacenter dernière génération situé en Lorraine puisque ce site atteint un PUE inférieur à 1.5, voire inférieur à 1,2 en hiver. Qu’est-ce que le PUE (Power Usage Effectives) ? Il s’agit d’un indicateur d’efficacité énergétique. Il indique quel est le ratio entre l’énergie totale consommée par l’ensemble du Datacenter et la partie effectivement consommée par les serveurs.

Plusieurs exemples
Adista a choisi par exemple de combiner, lors de la conception de plusieurs de ses datacenters, des solutions innovantes permettant de limiter la consommation d’énergie et de valoriser la chaleur produite par ses Datacenters. Adista a notamment veillé à une meilleure conception des salles informatiques avec une organisation intelligente permettant de confiner les flux d’air via des séparations étanches. L’espace est ainsi découpé en «allées froides» et «allées chaudes», ce qui garantit l’optimisation du rendement de la climatisation. Par ailleurs, Adista a opté pour un système basé sur l’eau (watercooling) et sur l’air extérieur (freecooling) pour climatiser ses Datacenters principaux.

La stratégie environnementale d’Adista est donc fortement centrée sur ses datacenters mais pas uniquement. Adista est engagé quotidiennement dans une politique de développement durable qui l’amène par exemple à réutiliser une partie de l’énergie dégagée par ses datacenters pour chauffer ses locaux en hiver, à utiliser des voitures électriques, à mettre en place des outils de communication permettant de réduire significativement les déplacements de ses collaborateurs, dans leur activité quotidienne, pour leurs formations, etc.

Green Peace souligne dans son étude que nous assistons aujourd’hui à une mobilisation croissante des leaders du secteur en faveur des énergies renouvelables. Et heureusement. Toute l’innovation catalysée par ce secteur n’a de sens que si elle se rapproche d’une énergie propre et durable. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce sujet fera l’objet de plusieurs articles à lire prochainement.